LN
Lionel NACCACHE
Biographie
Lionel Naccache est neurologue, ancien élève de l'ENS (Ulm), chercheur en neurosciences cognitives (MD-PhD), chef du service de neurophysiologie clinique à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (APHP), professeur à Sorbonne Université, et il dirige une équipe de recherche à l'Institut du Cerveau de Paris. Ses recherches explorent la conscience et la subjectivité. Il est le co-auteur de l’une des principales théories neuroscientifiques de la conscience, il conduit des investigations expérimentales utilisant divers outils de neurosciences cognitives chez des participants sains et chez des malades. Il a notamment découvert la richesse et les limites de la cognition inconsciente, les mécanismes de la prise de conscience, et les profondes influences conscientes sur les processus et représentations inconscients. Ses travaux lui ont également permis d’améliorer l’exploration des patients atteints de divers troubles de l’état de conscience (ex : du coma aux états végétatifs ou pauci-relationnels) ou de l'accès conscient. Il a été membre du Conseil consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE, 2013-2022). Outre ses activités académiques et cliniques, il construit également un regard contemporain sur la subjectivité et la conscience à travers l'écriture. Il est l'auteur de 10 ouvrages dont « Le Nouvel inconscient » (Odile Jacob, 2006), « Le Cinéma intérieur (Odile Jacob 2020), et « Apologie de la discrétion » (Odile Jacob, 2022). Il vient de créer la startup Neurometers avec l’Institut du Cerveau et avec plusieurs collègues : Jacobo Sitt, Benjamin Rohaut, Federico Raimondo et Stanislas Dehaene. Leur projet est ici de mettre à disposition des cliniciens concernés les signatures cérébrales de l’état de conscience dérivées de l’électro-encéphalogramme (EEG) enregistré en routine clinique au lit du malade. Ces signatures qui résultent de leurs travaux de recherche fondamentale et appliquée peuvent être calculées de manière automatisée à partir des fichiers EEG téléversés vers un serveur distant. Ce nouvel examen complémentaire permet d’améliorer la qualité du diagnostic posé chez les malades non communicants.
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